Délires de juillet # 8
Légers imprévus et légère impression qu'on se fout de moi. Ce matin, j'ai trouvé porte close quand j'ai voulu entrer dans le bâtiment de mon turbin. Dans ces cas-là, tu aurais envie de te dire, génial, je rentre chez moi, c'est fermé. Et puis, non tu te ressaisis, tu pars en quête de la clé mystère comme dans Fort Boyard pour pouvoir pénétrer dans ton lieu de labeur. Heureusement, que tu n'es pas obligé de tripoter des mygales et de faire du saut à l'élastique pour mériter cette clé. Encore que...S'activer un lundi matin, pour accéder à ton bureau à tout prix, relève plutôt de l'exploit. On peut dire qu'ensuite, ça ne s'est pas vraiment arrangé. J'ai dû subir une organisation à la va-comme-je te-pousse toute la journée. Les directives qu'on me donnait, tenaient davantage d'un jeu d'enfant décousu que d'un discours structuré : "on dirait que tu ferais ça et ça et puis ça ....euh...finalement non, on dirait qu'on ferait plutôt comme ça et plus du tout comme ça !!! Mais euh !!! C'est moi qui décide d'abord, c'est moi le chef !!!" Malheureusement, nous n'étions pas dans une cour de récré mais dans une entreprise aux règles bien huilées. J'ai opté pour la position dedans / dehors. Mon corps était là mais mon esprit était ailleurs. En ce jour de reprise, j'aurais payé de ma personne ! 'toute façon, la méchante, c'est pas moi !!