Délires de juillet # 16

Un jour de reprise, j'ai souvent l'impression d'être une observatrice étonnée du monde du travail qui m'entoure. J'aimerais toutjours ressentir ce sentiment de ne pas vraiment appartenir à cet univers qui m'est quelque peu étranger. Aujourd'hui, j'aurais pu paniquer, stresser et m'arracher les cheveux. J'aurais pu déplorer l'indifférence de ma hiérarchie. Après tout,  j'étais toute seule dans mon service. J'ai même répondu au téléphone alors que j'étais perchée sur un escabeau branlant au peril de ma vie dans l'indifférence générale. Je cherchais peut-être la difficulté ou bien à me détruire physiquement inconsciemment, cela dit..Instinctivement, j'ai  considéré cette journée de reprise bien chargée et goulue en tâches abondantes, comme une journée ordinaire.  Je suis seule dans mon service en ce mois de juillet, je ne peux pas pallier le manque d'effectifs. Il me restait d'ailleurs, encore mal de choses sur le feu quand je suis partie de mon travail. Pourtant oui chaque soir, quand je rentre, je me dis jusqu'ici tout va bien, un jour de plus où j'ai tenu, je l'avoue. Un jour de plus où je vais rédiger un billet, même bref et publier une photo sensée illustrer mes activités ou mon état d'esprit. Ces petits billets attestent d'une journée supplémentaire au travail excepté les week end ou cette pause de quatre jours. Ils m'aident à tenir le rtyhme et la distance pendant tout ce mois de juillet avant de partir en vacances.  Oui, je fais ce que je peux, oui j'ai un peu peur de craquer. Les imprévus et le relationnel intempresti, c'est pas mon truc.  Encore une fois la méchante, c'est pas moi.