Délires de juillet # 26
Discalies énigmatiques introduisant le poème dramatique, "Le Vautour" de Kateb Yacine, paru dans le recueil, "Le cercle des représailles" aux éditions du Seuil (collection Points).
J'ai tendance à tout prendre au tragique. Hier, ce n'était pas une journée de foutue mais une journée apocalyptique du style, "On va tous mourir et surtout moi". J'ai cru avoir commis l'irréparable, mais en réalité non. Rien que des très réparable dans mes agissements. Les choses sont rentrées dans l'ordre et les vaches sont à nouveau bien gardées. Hier, la chaleur brûlante d'un désert aride m'a sans doute fait perdre toute lucidité et tout sens commun. Ce matin, j'ai reçu des amitiés, des gens ont dit oui et on m'a souhaité un bel été (qui se révèle invicible bien entendu). Plus tard, dans la matinée, on a parlé de tout et de rien, pendant très longtemps. J'ai joué le jeu parce qu'on était vendredi, que le week end approchait. La journée qui s'est terminée tôt, s'est poursuivie sans encombres. Le terme "fluide" beaucoup employé de nos jours, définirait bien ce vendredi 26 juillet. Le soulagement aussi de respirer mieux. De l'air à nouveau....